Fantasy
20 €
375 pages
Après avoir eu un immense coup de cœur pour Les Epées de Glace (voir ma chronique ici) et adoré le personnage charismatique et néanmoins pas très éthique de Rekk alias le boucher, j'étais obligée de me plonger dans la préquelle qui s'intéresse de très près au passé de notre anti-héros qu'on aime en dépit de ses actes impossibles à cautionner ou pardonner. Certes, j'aurais mis le temps puisque cette duologie est à présent complète depuis 2017. J'en profite aussi pour dire que la couverture superbe est signée Magali Villeneuve !
J'ai replongé avec régal dans l'univers fantasy de l'auteur, servi par la plume fluide, agréable, maîtrisée et efficace d'Olivier Gay. Tous les personnages sont marquants et c'est avec plaisir qu'on retrouve Rekk et d'autres personnes de son passé comme Dareen et les origines du prénom de Deria.
Nous avons donc un aperçu de l'enfance de Rekk puis de son adolescence mais les choses sérieuses commencent à son entrée dans l'âge adulte et donc à la guerre. Cette dernière se déroule dans une contrée reculée, dans la jungle et face à un peuple tribal qui connaît parfaitement son terrain et qui sait comment malmener les hommes de l'Empire. L'ambiance est stressante et étouffante à souhait, on est très loin de la guerre glamour et propre.
Notre cher Rekk est très naïf mais il n'en demeure pas moins redoutable dès le début. Il reste équilibré, ce n'est ni un benêt ni un monstre au départ, il est seulement façonné par les événements et des personnes qui vont vouloir se servir de lui. Ses vrais amis se comptent donc sur les doigts d'une main. Je l'ai trouvé très crédible mais je ne suis peut-être pas à 100% impartiale dans l'histoire ! Ce que j'apprécie avec Olivier Gay c'est qu'il maîtrise aussi très bien les personnages féminins et que les femmes ont toujours la part belle dans ses romans. Nous sommes servis ici entre Dareen et Bishia, même s'il y a d'autres femmes de caractère et d'envergure dans l'histoire. Bishia n'avait pas vraiment le profil de femme que j'apprécie d'ordinaire mais elle a su tirer son épingle du jeu et se révéler bien plus intéressante que de prime abord.
Le récit est ponctué de touches d'humour qui allègent l'ambiance lourde de la guerre et des massacres et qui permettent au lecteur de souffler entre tous les morts car personne n'est épargné. J'ai vu venir de loin certaines grosses ficelles tandis que d'autres sont restées suffisamment subtiles pour que je me fasse prendre.
La fin est terriblement frustrante et je pense que j'aurais pu m'en douter si je n'avais pas, moi aussi comme Rekk, une part de naïveté en moi. J'étais également tellement plongée dans le récit que j'avais oublié les indices donnés dans Les Epées de Glace qui m'ont sauté aux yeux une fois le dernier paragraphe lu. Cela m'a brisé le cœur.
En toute honnêteté, est-ce que ce roman sur le passé de Rekk est essentiel à la compréhension du personnage et de l'univers ? Non, car Les Epées de Glace se suffisaient à elles-mêmes, le récit et les personnages étaient suffisamment fouillés et travaillés pour qu'on s'imagine très bien le passé chaotique et sanglant de Rekk. En revanche je suis ravie que l'auteur ait eu l'opportunité d'écrire sur le passé de Rekk car c'est un régal de le lire et peu importe ce qu'il a à dire sur ce héros, moi j'achète. D'ailleurs je vais prendre la suite au plus vite. Je me dis même qu'Olivier Gay aurait pu écrire 6 tomes que je les aurais aussi tous lus tant son univers et ses héros sont addictifs.
J'ai replongé avec régal dans l'univers fantasy de l'auteur, servi par la plume fluide, agréable, maîtrisée et efficace d'Olivier Gay. Tous les personnages sont marquants et c'est avec plaisir qu'on retrouve Rekk et d'autres personnes de son passé comme Dareen et les origines du prénom de Deria.
Nous avons donc un aperçu de l'enfance de Rekk puis de son adolescence mais les choses sérieuses commencent à son entrée dans l'âge adulte et donc à la guerre. Cette dernière se déroule dans une contrée reculée, dans la jungle et face à un peuple tribal qui connaît parfaitement son terrain et qui sait comment malmener les hommes de l'Empire. L'ambiance est stressante et étouffante à souhait, on est très loin de la guerre glamour et propre.
Notre cher Rekk est très naïf mais il n'en demeure pas moins redoutable dès le début. Il reste équilibré, ce n'est ni un benêt ni un monstre au départ, il est seulement façonné par les événements et des personnes qui vont vouloir se servir de lui. Ses vrais amis se comptent donc sur les doigts d'une main. Je l'ai trouvé très crédible mais je ne suis peut-être pas à 100% impartiale dans l'histoire ! Ce que j'apprécie avec Olivier Gay c'est qu'il maîtrise aussi très bien les personnages féminins et que les femmes ont toujours la part belle dans ses romans. Nous sommes servis ici entre Dareen et Bishia, même s'il y a d'autres femmes de caractère et d'envergure dans l'histoire. Bishia n'avait pas vraiment le profil de femme que j'apprécie d'ordinaire mais elle a su tirer son épingle du jeu et se révéler bien plus intéressante que de prime abord.
Le récit est ponctué de touches d'humour qui allègent l'ambiance lourde de la guerre et des massacres et qui permettent au lecteur de souffler entre tous les morts car personne n'est épargné. J'ai vu venir de loin certaines grosses ficelles tandis que d'autres sont restées suffisamment subtiles pour que je me fasse prendre.
La fin est terriblement frustrante et je pense que j'aurais pu m'en douter si je n'avais pas, moi aussi comme Rekk, une part de naïveté en moi. J'étais également tellement plongée dans le récit que j'avais oublié les indices donnés dans Les Epées de Glace qui m'ont sauté aux yeux une fois le dernier paragraphe lu. Cela m'a brisé le cœur.
En toute honnêteté, est-ce que ce roman sur le passé de Rekk est essentiel à la compréhension du personnage et de l'univers ? Non, car Les Epées de Glace se suffisaient à elles-mêmes, le récit et les personnages étaient suffisamment fouillés et travaillés pour qu'on s'imagine très bien le passé chaotique et sanglant de Rekk. En revanche je suis ravie que l'auteur ait eu l'opportunité d'écrire sur le passé de Rekk car c'est un régal de le lire et peu importe ce qu'il a à dire sur ce héros, moi j'achète. D'ailleurs je vais prendre la suite au plus vite. Je me dis même qu'Olivier Gay aurait pu écrire 6 tomes que je les aurais aussi tous lus tant son univers et ses héros sont addictifs.
Ma note :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire