samedi 28 novembre 2015

Chronique : Lignes de vie






Samantha Bailly
Auteure francophone (voir le site)
Editions la Volpilière
Contemporain
11€
114 pages

J'avais gagné cette première édition de Lignes de vie grâce au concours organisé par l'auteur en 2014. C'est un roman très court, sous forme épistolaire. Le format était déjà original et j'ai bien apprécié de suivre les deux héros. J'avais pas du tout l'impression de violer leur intimité mais bien de la partager. Comme tous les romans de Samantha, il sonne très juste à mes oreilles, il y a des aspects ou des réflexions familières, d'autres qui m'ont poussée à m'interroger. J'ai partagé les joies, les doutes, les peines des deux héros au travers de leurs lettres où ils se mettent à nu. 

Ce roman a eu de l'écho pour moi puisque je partage plus facilement mes émotions à l'écrit qu'à l'oral. Leur style était parfois un peu trop lyrique, j'en conviens. J'ai eu peur à la fin que le schéma soit identique à ceux de Ce qui nous lie et Stagiaires, mais non ! 

J'ai passé un sympathique moment, tout en douceur et en émotion ^^ Le roman est réédité en primo-numérique chez Emma/Bragelonne s'il vous intéresse ;)

 Ma note :

mercredi 25 novembre 2015

NaNoWriMo 2015 : bilan de la 3ème semaine

Bonjour ^^

Tout comme l'an dernier, je prends l'habitude de faire un bilan hebdomadaire de cette course contre la montre qu'est le NaNoWriMo. Pour rappel, l'objectif est d'écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et pour une fois je suis une NaNo exemplaire puisque je travaille sur un vrai roman que je n'avais pas commencé avant intitulé Les Charognards.

Pour suivre mon avancée, j'ai mis un compteur NaNo sur le blog (à votre droite) ou bien vous pouvez voir mes statistiques sur mon profil NaNo.

Je suis à peine à la bourre pour le bilan de la 3ème semaine ! Alors, j'ai donc poursuivi avec un très bon rythme. J'avance vraiment très vite pour moi, ce qui ne m'était jamais arrivé. Preuve que j'ai de bonnes habitudes cette année mais aussi que l'histoire s'y prête. C'est la première fois que j'ai un scénario aussi basique aussi. C'est du survival, une fois le contexte bien défini en préparation du NaNo, je n'ai qu'à m'aider de Google Earth pour l'avancée et de quelques recherches mineures. Je dois dire que c'est assez reposant et que je m'éclate bien.

Dimanche j'ai fêté mon anniversaire mais malgré le champagne j'ai pu faire mon quota de mots XD En revanche le samedi est un jour sans écriture. Vu que j'arrive à conserver mon avance cela ne me dérange pas !


Bilan de la 3ème semaine (donc dimanche soir) : 
38 372 mots





Je vous laisse sur un extrait ^^  Attention, il n'y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 


 "Caitlyn se réveilla au contact de l’eau fraîche. Son corps assoiffé entrouvrit ses lèvres pour accueillir le breuvage tant attendu. Le liquide lui piqua ses lèvres gercées au passage et sembla enflammer sa gorge irritée. Elle toussa et manqua tout recracher. Ce geste fit alors bouger le canoë qui tangua d’un côté puis de l’autre. Cette instabilité la força à ouvrir les yeux. La luminosité agressa aussitôt ses rétines tout en accentuant son mal de crâne auquel elle était pourtant habituée.
Je ne suis pas morte, réalisa-t-elle soudain.

Cette constatation faillit la faire éclater en sanglot tant elle avait eu peur de ne jamais se réveiller. Elle avait parfaitement senti les battements de son cœur ralentir, peinant à alimenter ses autres organes. Elle s’était sentie partir, une impression aussi douloureuse qu’effrayante.
L’esprit embrumé, la jeune femme se redressa péniblement sans parvenir à retenir ses gémissements de douleur. Elle avait la terrible sensation que ses bras allaient se briser et son cœur s’arrêter définitivement de battre. Une telle constatation ne fit qu’alimenter sa détresse.
« Ne t’agite pas trop ou on va chavirer », indiqua Liam, assis face à elle.
Il ramait tout seul, la narguant avec son corps énergique et en bonne santé. Soudain, l’image de Dorian, famélique, au teint grisâtre, s’imposa à son esprit. Allait-elle à son tour mourir de faim et d’épuisement ?  Sa seule envie actuelle était de se rallonger et de dormir pour occulter la douleur. Malgré tout, elle se positionna sur son banc, face à son équipier et non dans le sens de navigation et but encore dans la gourde posée à ses pieds. Sa bouche engourdie avait du mal à avaler mais au moins sa gorge se trouvait déjà moins irritée.
« Prends un truc à bouffer dans mon sac, lui proposa alors le Charognard.
— Je risque de tout vomir, répondit-elle d’une horrible voix enrouée.
— On dirait que t’as le mal de mer. »
Le courant de la rivière était si lisse que la jeune femme eut un petit rire qui se transforma en quinte de toux ravageuse."

 

samedi 21 novembre 2015

Chronique : Vague de chaleur







Richard Castle
Version France Loisir
Policier
16,99€



J'ai été super fan de la série Castle à sa sortie ! Pensez-vous, un héros écrivain (et qui ne ressemble pas à celle d'Arabesque LOL), joué par Nathan Fillion (aaah Firefly *___*) et qui porte des gilets pare-balle avec la mention "Writer" dessus. J'ai adoré ! Depuis j'ai un peu lâché car c'est assez redondant et ça traînait en longueur pour la romance. J'aime toujours retomber dessus mais je ne retrouve pas le souffle épique de la première saison. 
Bref, dans l'histoire, Castle accompagne Beckett qui est flic pour s'inspirer d'elle et écrire des bouquins. Le roman Vague de chaleur est le roman que Castle écrit dans la série. Voyant qu'ils avaient été vraiment édités, je me suis jetée dessus (et sur celui d'après aussi), me disant que c'était peut-être l'un des grands pontes du thriller qu'on croise dans la série qui l'avait écrit (James Patterson ou Michael Connelly). 
Outch la déception !! C'est mauvais, mais mauvais ! Tellement que j'ai abandonné ma lecture. Oui. Fait quasi impossible avec moi. C'est mal écrit, expéditif, avec des fautes, des tirets de dialogue dans la narration, on ne sait pas qui parle. En plus, les héros, censés être les reflets de Castle et Beckett ne me paraissent que des pâles copies. On dirait une sous adaptation de la série. Je ne suis même pas arrivée à la moitié. 
Du coup je suis bien embêtée car j'avais acheté la suite... j'ai mal géré. Mais je ne le la lirai pas. On ne sait toujours pas qui écrit ces romans (Richard Castle n'existant pas), l'éditeur garde le secret mais j'espère bien que ce n'est pas Patterson&co, sinon bonjour ma désillusion sur ces auteurs Best Seller.

Ma note

mercredi 18 novembre 2015

NaNoWriMo 2015 : bilan de la 2ème semaine

Bonjour ^^

Tout comme l'an dernier, je prends l'habitude de faire un bilan hebdomadaire de cette course contre la montre qu'est le NaNoWriMo. Pour rappel, l'objectif est d'écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et pour une fois je suis une NaNo exemplaire puisque je travaille sur un vrai roman que je n'avais pas commencé avant intitulé Les Charognards.

Pour suivre mon avancée, j'ai mis un compteur NaNo sur le blog (à votre droite) ou bien vous pouvez voir mes statistiques sur mon profil NaNo.

Je n'ai pas eu le cœur de faire ce bilan ce week-end, d'où son retard. La semaine dernière j'ai profité comme il se doit de ce jour férié du 11 Novembre qui pour une fois tombait en semaine. J'ai pu faire quelque chose qui m'arrive rarement : écrire toute la journée. Du coup j'ai posé plus de 5 000 mots ce qui est je crois bien mon record tous NaNo confondus ! Cela m'a permis de prendre une belle avance qui me servira les jours "sans".

Niveau histoire, je m'éclate. J'ai rarement écrit aussi vite et avec autant de fluidité. Le scénario assez basique colle bien aux impératifs du NaNo même si je dois quand même passer du temps sur le trajet et les détails. Merci Google Earth !!!Les personnages n'en font qu'à leur tête, comme d'hab !

Cette année j'ai pris un nouveau rythme : le matin j'écris pendant mon petit déjeuner au lieu de lire. Je suis bien efficace à la fraîche et heureusement à cette période de l'année les places sont faciles à trouver pour mon boulot donc je peux le permettre d'arriver à l'heure et non 30min en avance ! Ce qui me laisse donc presque 45min d'écriture matinale ! Du coup le soir venu, je peux boucler plus vite mes 1 667 mots quotidiens et donc éviter de me coucher à pas d'heures ! Bon par contre je suis obligée de lire un peu quand même sinon je ne trouve pas le sommeil. Habitude ou bien effets énervants de l'écran, les hypothèses se valent !

Bilan de la 2ème semaine (donc dimanche soir) : 
28 411 mots
J'ai donc dépassé la moitié et je reste assez régulière !





Je vous laisse sur un extrait ^^  Attention, il n'y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 


" Les sacs remplis de leurs trouvailles, ils répétèrent l’opération au chalet suivant. Ils avaient à peine échangé deux mots mais Caitlyn continuait de se méfier. Les choses se corsèrent lorsqu’ils atteignirent le troisième cottage où une barque était déjà à quai.
« Il doit y avoir des gens à l’intérieur », fit-elle remarquer.

Liam acquiesça et se dirigea d’un pas plus prudent vers la porte d’entrée. La fenêtre du salon était brisée ce qui leur permit de pénétrer à l’intérieur plus discrètement. S’il y avait des Contaminés, il paraissait peu probable qu’ils ne se soient pas déjà échappés par cette ouverture.

Une terrible puanteur agressa les narines de Caitlyn dès qu’elle fut dans le salon. La présence de cadavre ne faisait pas de doute. Sa machette à la main, elle s’aventura lentement dans le couloir. La première chambre était ouverte et vide, la seconde également. Personne non plus dans la salle de bain. Elle s’arrêta devant la porte fermée de la troisième chambre. Des râles résonnaient à l’intérieur de la pièce. Liam l’avait rejointe et se tenait de l’autre côté. D’un signe de la tête il lui donna le signal pour ouvrir la porte. À peine avait-elle tourné la poignée que le battant fut brutalement ouvert et la percuta de plein fouet. Un Contaminé lui tomba dessus, la déséquilibra et la plaqua contre la paroi du couloir. Elle le bloqua aussitôt en repliant son bras gauche mais le temps qu’elle le frappe avec son piolet de son autre main les dents avides s’étaient refermées sur son avant-bras.
Caitlyn retira son piolet du crâne enfoncé avec ce bruit de succion si détestable puis elle repoussa le cadavre. Liam s’était occupé des deux autres infectés qui s’étaient rués hors de la chambre. La jeune femme pénétra à son tour dans la pièce dont le toit s’était affaissé, laissant entrer la lumière du jour ainsi que les dernières pluies. Au sol, le squelette démembré d’un enfant témoignait de l’horreur qui avait investi le chalet familial des années plus tôt. Étaient-ils des vacanciers de l’époque pré-pandémie ou bien des errants comme eux ?
Quand elle réalisa avoir baissé sa vigilance, il était trop tard : Liam venait de lui agripper le bras gauche.
« Il t’a mordu, déclara-t-il d’une voix menaçante.
— J’ai mes protections, ne t’en fais, rassura-t-elle en essayant de se dégager.
— Montre-moi.
— Non ! Je te dis que je n’ai rien ! Je sais très bien à quoi équivaut une morsure…
— Et je me doute très bien du fait que tu le garderais pour toi pour ne pas qu’on t’achève. Montre-moi ton bras. »"