jeudi 15 novembre 2012

NaNoWriMo : 2nde semaine

Hey ^^

Je voulais faire un autre article entre temps mais impossible >_< Pourtant j'ai les 2 dernières partie du meme de l'écriture qui sont commencées mais tout le temps que je dégage est consacré au NaNo. Et ça paye car j'ai presque rattrapé mon retard et surtout j'ai fini ma méga nouvelle pour l'AT des éditions Laskà *_* Un sacré morceau puisqu'elle comptabilise 21 459 mots soit 127 382 SEC pour 35 pages words en Times T12. 
Je me suis éclatée du début à la fin sur cette nouvelle à la combinaison incroyable de western/romance/fantastique et dont le titre provisoire est l'Ijiraq. On verra à la relecture si je suis plus inspirée. Car oui... le temps presse, la deadline est pour le 30 novembre et je dois encore la passer en correction. Oui oui, en plein NaNo XD

J'ai donc embrayé ce midi sur la nouvelle pour l'AT des éditions Sortilèges (merci Sedenta de m'avoir rappelé que c'était pour des ados/jeunes adultes donc sans horreur). Je vais aborder un thème que je connais personnellement puisqu'il y est question du signe astrologique du scorpion, dans une nouvelle de genre fantastique.

Concernant mon avancement dans le NaNo, voilà mes stats :
23 447 mots sachant que de devrais atteindre les 25 000 mots pour être dans les clous. Ma moyenne est de 1 563 mots/jour.

Allez, go go go !!! Je vous laisse avec un nouvel extrait de l'Ijiraq qui, je le rappelle, n'a pas subi de corrections !


" Ils reprirent donc la route sous une fine bruine matinale, fraîche et désagréable. Malgré leur nouvel objectif, plus concret cette fois-ci, leur moral n’était pas très haut. Même s’ils n’en avaient pas beaucoup parlé, la brusque disparition du garçon inconnu leur avait laissé un goût amer d’inachevé teinté d’inquiétude. Son histoire oscillait entre une version réaliste d’un psychopathe qui enlevait des enfants et une version fantastique d’une créature mythologique. Aucune des deux idées n’était rassurante.
            June avait beau essayer de donner le change, son état l’empêchait de tenir un rythme soutenu. Connor se bornait à ignorer ses difficultés puisqu’elle lui avait assuré pouvoir se débrouiller seule. Au début devant pour guider, la jeune fille se retrouva bien vite dépassée. Il lui fallut un peu plus de deux heures avant de déclarer forfait et d’accepter de monter à cheval. Son compagnon de voyage ne manqua évidemment pas l’occasion de la charrier. Leur itinéraire, loin du sentier à peu près praticable, les empêchait de se fier totalement aux pieds de leur monture : il fallait quelqu’un pour trouver les zones empruntables et vérifier le terrain. Leur progression était donc lente, fastidieuse et d’autant plus éreintante.
— Tu ne trouves pas ça étrange qu’aucun prédateur ne vienne nous tourner autour ? demanda June au cours d’une pause.
Elle était descendue de cheval, plus ou moins facilement, pour laisser celui-ci se reposer. Assise au pied d’un arbre, elle venait de se désaltérer et avait passé la gourde à son partenaire tout aussi assoiffé.
— Tu préfèrerais te faire dévorer par un grizzli pendant la nuit ? suggéra Connor avec un haussement de sourcils perplexe.
— Bien sûr que non ! Ne me fais pas dire n’importe quoi. Je trouve ça seulement étonnant.
— Tu oublies ça (il lui montra son bras, souvenir d’attaque du puma). Si ce n’était pas se faire tourner autour par un animal sauvage, je ne sais pas ce qu’il te faut.
— Ce n’est rien du tout, des attaques de ce genre sont courantes dans la région, balaya-t-elle aussitôt avec légèreté. Nous sommes protégés là où nous vivons mais nous sommes dans la forêt sauvage, nous campons depuis des jours avec pour seule protection un feu… et rien du tout.
— S’il te plaît, n’aie pas l’air aussi déçu…
            June lui lança un regard réprobateur avec néanmoins un léger sourire en coin ; une nouveauté qui ne passa pas inaperçue aux yeux de son interlocuteur.
— Bon, j’avoue que c’est intriguant. Pour avoir roulé ma bosse dans des contrées pas toujours accueillantes de notre chère Amérique, j’ai rencontré plus d’hostilité de la part des animaux sauvages.
— Et combien de trappeur sont passés chez nous avec des récits sur les attaques de Grizzlis ? Je ne nous souhaite pas ce genre d’expérience mais je m’interroge.
— Tu penses que ça a un rapport avec cet Ijiraq ?
    Je ne vois pas d’autres explications, et toi ?
— Si on raisonne dans ce sens, on pourrait y trouver une cause à effet, admit-il après un instant de réflexion. Je reste sceptique car dans le vif du sujet on voit bien souvent que ce qui nous arrange.
            Personnellement concernée par cette analyse en tant qu’impulsive née, June fit la grimace. Connor n’avait pas tort mais elle n’était pas d’humeur à l’admettre."


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