jeudi 16 mars 2017

Chronique : La nuit des coeurs froids



Esther Brassac
Auteur francophone
Le Chat Noir
19,90€
428 pages


Si je ne me trompe pas, j'ai acheté ce roman l'an dernier avec les box proposées par l'éditeur, d'ailleurs j'avais adoré le principe, j'espère que l'opération sera renouvelée... bon d'un autre côté j'ai déjà quasiment tous les bouquins qui m'intéressent chez cette maison d'édition XD

Bref, je ne connaissais pas du dout l'auteure, Esther Brassac, et je n'avais pas vu passer beaucoup d'avis sur ce roman. J'y suis donc allée au feeling,  ce qui peut parfois s'avérer à double tranchant. Cette fois, heureusement, pas de mauvaise pioche :)

Le roman est très surprenant au premier abord. La narration est à la fois soutenue et décalée. On se situe dans un monde alternatif, c'est du moins comme ça que je l'ai compris. L'auteure modifie certains mots ou noms propres comme Brom Stalker ou octumbéöl pour le mois d'octobre. J'ai trouvé ça déroutant au départ et ensuite je me suis dit que cela faisait partie du jeu pour montrer que nous nous trouvions dans un univers alternatif justement. 

J'ai été intriguée et séduite dès les premières pages. J'ai tout de suite adoré Harald le vampire psychique. Quel sacré personnage ! Il est tout simplement génial ! Il est très original, complètement décalé et comme moi il parle aux objets et aux plantes XD Il m'a fait beaucoup rire et j'ai eu d'emblée beaucoup d'affection pour lui. Il est drôle et frais, très loin de l'image habituelle du vampire. Je me suis régalée à suivre ses aventures. Coup de coeur pour Mouscarpion, mais quel adorable familier *___* Il est super chou et j'entendais presque sa petite voix télépathique qui répétait chaque dernier mot. Ils forment un duo adorable. 

Pétunia m'a énormément plu. Imaginez, une goule journaliste qui a un phrasé complètement chamboulé. Avec Harald (et Mouscarpion) c'était mon personnage préféré. Que d'originalité ! Antoine était touchant, humain qui débarque à Glasgow, inconscient des événements à venir. Je l'ai davantage vu comme un personnage liant que comme un héros, à l'image d'Harald. Je parle aussi des policiers avec Petrovitch, qui présente le profil type de l'inspecteur en littérature, à savoir bougon XD Même s'il est peu intervenu, Embert était assez drôle. Je ne sais pas pourquoi, avec son accent et son côté déphasé, il me faisait penser à un mix entre Abe et l'allemand à tête de scaphandre dans Hellboy.Pour terminer sur les personnages, je n'ai par contre pas trop adhéré au groupe d'immortels dont Nicolas Flamel qui m'a laissé de marbre. D'un autre côté, avec tous les autres personnages haut en couleur à côté, la comparaison était dure.

Le livre est gros et si la fin était un peu longuette (mais j'étais très fatiguée ces derniers jours, ça a pu jouer sur mes impressions), j'ai été passionnée pendant la majeure partie de l'histoire. Les enquêtes sont bien menées, il y a des rebondissements et on se demande vraiment comment les héros vont s'en sortir. A mes yeux, ce n'est pas vraiment l'histoire qui importe ici mais bel et bien la brochette de personnages uniques, attachants et bourrés d'humour (volontaire ou non). On a envie de les accompagner et de les rencontrer en vrai.

En conclusion, c'est un roman steampunk atypique, à l'écriture parfaitement maîtrisée, mené par des personnages géniaux. C'est donc une très bonne découverte pour moi et je pense qu'à l'occasion je me laisserai tenter par le dernier né de l'auteure (toujours aux Editions du Chat Noir). La fin est ouverte pour certains personnages, peut-être les reverrons-nous dans ce nouveau roman justement ?


*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois de mars : Lire un livre dont vous avez choisi la couleur dominante (ici le violet)


Ma note : :star::star::star::star::star-empty:



*Cette lecture participe au challenge PIF avec l'option des petites maisons d'édition


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