jeudi 7 janvier 2016

Chronique : Joyland







Stephen King
Albin Michel
Fantastique
21,90 €
350 pages


 

(prêté par les parents) 

On a jamais fini de lire du maître KING !! Alors ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Je me suis dit fête foraine = idées glauques avec des clown, d'autant que c'est ce que le 4ème de couverture prévoyait. Ouais ben c'est limite mensonger. Car ce roman n'a vraiment que très très peu de fantastique (et où sont les clowns, je vous le demande ?)  A peine un fantôme entraperçu et quelques pouvoirs de prémonitions. C'est tout. Ce n'est pas non plus effrayant. 

Et pourtant, mes amis, quelle belle lecture ! En fait, le livre nous raconte simplement cette période de la vie du héros quand il bossait dans un parc d'attraction. Alors dit comme ça, ça ne paraît pas casser trois pattes à un canard et pourtant ce récit était passionnant. La voix du narrateur, Devin, est entraînante et on suit ce sympathique américain de 21 ans au cœur brisé dans sa découverte de la fête foraine. Je n'ai pas vu les pages défiler ! J'étais aux côtés de Devin et je me suis passionnée pour sa vie, aussi simple soit-elle. C'est la touche magique de King, qui a toujours un grand talent pour nous parler de la vie normale de ses personnages pendant des heures sans que ce soit barbant. 

Un récit juste, touchant et poignant, notamment en ce qui concerne le petit Mike. Une belle lecture, vraiment, empreinte d'une étrange nostalgie. Je ne connais pas du tout le milieu forain et encore moins les années 70 mais c'est comme si j'y étais, tout était si familier et accessible ^^

Ma note

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